Pour le bruit du vent

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Les bruits du monde autour de moi… Non. Pas le bruit du monde, juste le bruit. 

Et les images qui viennent des réseaux, de la télévision couleur écran 4K , un flux continue de catastrophes, de bonheurs Porn et d’envie toujours plus forte de consommer pour aller encore plus vite vers la fin du monde. Les nuits d’insomnie avec le cerveau qui s’échappe sur Instagram. Sensation de nausée. Gueule de bois 2.0

Alors, le bruit du vent : celui qui frotte les oreilles quand on roule en vélo. Celui d’une nuit de tempête dans les Cévennes planqué sous une tente. Être sensible au monde, se remplir des paysages, des lumières. Se réjouir d’un trait d’encre comme on se réjouit d’atteindre le sommet d’une colline ou de se baigner dans l’eau froide, par un été brûlant. Compter les cadavres d’oiseaux sur les bords de route et en être étourdi. Pédaler toute la journée, chercher la fatigue pour le corps et pleurer parce que quelqu’un te dit un mot gentil, te tend une bouteille d’eau.

De ces moments sortent des images : paysages souvenirs, chamans masqués, chevaux sauvages sur le bitume. Dans l’atelier, tracer des lignes, trouver des masses de couleurs, des accords gustatifs sur les images, et viennent des mots qui se projettent sur la toile, recomposer les paysages pour retrouver tous ces moments, pour atteindre le monde.

L’exposition débute avant Wave, dès le samedi 13 septembre.

Dans les plis des cartes

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Artistes : Frédérique Ait-Touati (accompagnée d’Alexandra Arènes et Axelle Grégoire), François Burland, Kate Crawford et Vladan Joler, Ghazel, Michael Golz, Joanie Lemercier, MIT, Marie-Claire Messouma Manlanbien, Mathias Poisson, Jean-François Rey, Suzanne Treister, Liam Young, entre autres.

Et si les cartes n’étaient pas seulement des outils pour se repérer, mais aussi des terrains d’exploration artistique, des territoires à rêver, des récits à écrire ? 

Une carte donne forme à l’immensité qui nous entoure, elle traduit l’espace en deux dimensions pour nous permettre de comprendre le monde et nous y orienter. Constructions conceptuelles autant qu’objets utilitaires, les cartes sont par essence des créations : elles épousent un savoir sélectif et une perspective particulière. Elles sont des interprétations partielles et partiales du monde, qui laissent entrevoir en filigrane dominations et aspirations. À la croisée du réel et de l’imaginaire, la cartographie conjugue rigueur scientifique et créativité prospective. 

Entre art brut, art contemporain et recherches scientifiques, cette exposition réunit une douzaine de projets dont l’usage de la cartographie est autant documentaire que fictif. Pour les chercheur·euses et artistes présenté·es, la carte est un médium pour tracer des récits alternatifs sur l’exil, les crises climatiques ou géopolitiques. Elle est aussi un puissant vecteur d’utopie, capable de modéliser des scénarios inédits pour penser autrement les paysages de demain, notre rapport au vivant ou l’émergence de nouvelles technologies au service du bien commun. 

L’exposition se prolonge au-delà de Wave jusqu’au dimanche 11 janvier 2026.

En partenariat avec la Cité des imaginaires (Nantes) et Plateforme 10 (Lausanne, Suisse).

De la pierre dans les airs

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Au travers d’un mobile géant, métal et pierre défients les lois de la physique, ou tout du moins le tentent. Un équilibre utopique entre la pierre et le métal. Devant vous un mouvement inhabituel bouleverse votre perception du bon sens, rendant ainsi libre votre esprit d’organiser l’espace suivant vos envies. Que serait le monde en inversant la gravité terrestre ?

À l’occasion de Wave, l’artiste vous propose de découvrir sa manière de façonner la pierre, de tailler le métal, de mettre en forme la sculpture jusqu’à sa « mise en mouvement ».

L’écho des rencontres

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Nos regards s’accrochent à des silhouettes anonymes du quotidien, des inconnu·es dont la présence éveille en nous quelque chose de fugace, une question, une impression. À travers l’encre et l’huile, nous tentons de saisir ces éclats de vie avant qu’ils ne s’effacent. Croquis sur le vif, photos furtives, gestes rapides ou méditatifs : nos œuvres cherchent à suspendre l’éphémère, à fixer mouvement et impermanence. Plus que des portraits, ce sont des fragments de rencontres, des échos dans le temps.

Paysageries

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Au cœur de la ruralité maugeoise qu’il habite depuis plus de quinze ans, Jean-Marc Thébaud parcourt au quotidien un territoire sujet à l’étalement urbain et à l’industrialisation de l’agriculture. Objet d’une exposition inédite proposée en partenariat avec la Quinzaine Photographique Nantaise dans les murs de la Générale, sa démarche interroge le paysage et l’architecture comme bien commun. Au travers des séries Mauges et Choletais, il tente de montrer le revers poétique d’une réalité aseptisée en mettant en scène des objets banals pour en extraire l’expression des forces et des dynamiques qui traversent notre rapport à l’environnement.

Journal de bord tissé

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Nous travaillons depuis juillet 2022 à bord de La Déparleuse, une toue cabanée amarrée Quai Ceineray. Cet atelier flottant et naviguant accueille à l’année notre activité d’artistes, ainsi qu’un programme d’activités publiques, ateliers d’apprentissage, lectures textiles, soirées conte, installations, dont les axes de recherches sont d’ordre historique, technique et écologique. Atelier contemporain axé sur la pratique d’une technique de tissage originaire de Guinée Bissau, porté par une embarcation traditionnelle de Loire, coiffée d’une toiture inspirée de l’architecture industrielle, La Déparleuse se voit à la croisée des patrimoines, comme un patrimoine créolisé, c’est à dire, pour suivre Edouard Glissant, auquel la toue doit son nom, un patrimoine qui agrège en une entité, des éléments venant d’horizons divers, parfois antagonistes, et qui parvient sous cette forme hybride à garder trace de son histoire multiple. Au printemps 2025, d’avril à juin, nous naviguons de Nantes à Laval – et tenons un journal tissé de nos rencontres sur la Loire, la Maine et la Mayenne. En octobre, nous ouvrons notre cabane réamarée Quai Ceineray pour dérouler et relire ce livre de bord.

Petits formats

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Artistes : Charlotte Caron, Emmanuelle Faure, Cassandre Fournet, Cécile Guieu, Pierre Gensous, Karl Garandel, Jeanne Minier, Pierre Tibulle, Matthias Saillard, Loïc Salaun, Gwenola Saillard-Calvez

Asami Ho Himitsu

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Asami no Himitsu est une exploration visuelle fictive de la quête d’identité et de l’émancipation féminine à travers les yeux d’une jeune fille japonaise. En capturant des moments empreints de mélancolie et de mystère, ce journal photographique propose un aperçu des défis et des beautés de l’adolescence. À travers ses images, les murmures des émotions naissantes s’entrelacent, dessinant une énigmatique question : Quand, et comment, la jeune fille cède-t-elle la place à la femme ? Chaque image est une invitation à se plonger dans notre propre intimité, à ressentir nos émotions et à réfléchir à nos propres expériences et transformations.

L’exposition débute dès le vendredi 5 septembre.

QPN #29 : Réalité

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Artistes : Pierre Allard et Jean Suquet (L’Enfance Radieuse – Photographies d’une Unité d’Habitation, une exposition proposée par l’ECPAD – Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense), Guillaume Blot, Aurélien David, Anne Desplantez (Prix QPN 2025), Les Nuits Photographiques, Adeline Praud

Après « Illusion » en 2024, la QPN poursuit la réflexion avec la thématique « Réalité ». Illusion et réalité, un rapprochement des contraires ? Ces notions qui semblent parfaitement antithétiques trouvent cependant à s’inscrire dans une continuité de questionnements. Comment appréhender au plus juste le réel, en livrer une représentation fidèle et partager sans trahir, ce qui a été perçu ? Sur la ligne de crête, entre l’adret et l’ubac, un cheminement s’esquisse, à la vue des deux versants !

L’exposition débute dès le vendredi 26 septembre et se prolonge au-delà de Wave jusqu’au dimanche 2 novembre 2025.

Le festival QPN est aussi présenté à l’Espace 18, dans le jardin du Passage Sainte-Croix et dans des lieux partenaires à Nantes et en région : Centre Claude Cahun, Galerie Ar Men Du, Galerie Gaïa, Galerie Hasy, La Générale, L’atelier argentique, L’entre 2 Ponts, Les Ateliers de la Ville en Bois, Maison régionale de l’architecture des Pays de la Loire, mostra, Passage Sainte-Croix. 

Retrouvez l’intégralité du programme ici.

La jetée des cendres

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Cette exposition collective porte sur le thème des cycles mort-vie, passage du temps, changement d’état, métamorphoses, etc…

Co-commissariat : membres de l’association HyperTerrier