Les quatre expositions de ce circuit nous permettent de découvrir différentes approches du médium photographique.

Trois d’entre elles ont en commun de dresser un portrait sensible et intime de la féminité, depuis la quête d’identité et d’émancipation d’une jeune fille japonaise avec Asami no Himitsu de Cécile André à L’ATELIER ARGENTIQUE, les tourments de l’âme et la nostalgie d’un monde disparu qui rappelle l’Angleterre des sœurs Brontë avec Wild Rose de Gabrielle Duplantier au CENTRE CLAUDE CAHUN ou les tensions entre la vie d’artiste et le rôle de mère révélées par la série de Karine Van Ameringen, Un espace à soi, à MOSTRA*.

La Quinzaine Photographique Nantaise se déploie quant à elle à L’ATELIER pour présenter, dans le cadre de la vingt-neuvième édition de son festival, une exposition collective interrogeant la notion de « réalité » : Comment appréhender au plus juste le réel, en livrer une représentation fidèle et partager, sans trahir, ce qui a été perçu ? Sur la ligne de crête, entre l’adret et l’ubac, un cheminement s’esquisse, à la vue des deux versants !

* Et jusqu’au samedi 4 octobre, Après l’été de Roberto Badin rend hommage à l’atmosphère et la lumière du Pays basque vidé de ses occupant·es à l’arrière saison à MOSTRA.