On part ici à la découverte des structures culturelles qui ont investi l’ancienne caserne Mellinet et de deux ateliers d’artistes situés boulevard Ernest Dalby. À LA GÉNÉRALE, le photographe Jean-Marc Thébaud interroge le paysage et l’architecture comme bien commun avec Paysageries. L’association WILD SIDE présente dans les jardins de la caserne les œuvres de la 4^e édition de Sortir du Bois.

Plus loin, la galerie des PETITES ÉCURIES – ARTS DU FEU ET DU FAIRE accueille De l’estuaire on se souvient des ruisseaux, une étape du projet développé par La nappe autour de l’entité paysagère du bassin versant de la Loire avec les éditions Paris-Brest du réseau Factotum.

Le long du boulevard Dalby, MALUS & PÉPITE et l’ATELIER LA BOBINE ouvrent les portes de leurs ateliers pour présenter deux expositions collectives. La première est un prétexte à la rencontre des artistes de deux collectifs et la seconde constitue un hommage aux émotions et connexions suscitées par l’acte créatif.

Sud-Loire, les artistes des ATELIERS HAUTE-ÎLE, dont les pratiques artistiques font intervenir des médiums aussi divers que la céramique, le verre, le bois ou la peinture, présentent une sélection d’œuvres au sein de EXPO-EXPE.

Plus loin, l’association Caviar investit LE TROIS8 avec l’exposition collective Mémoire(s), une série de créations réalisées en binôme interrogeant les notions d’archive, de la trace et du souvenir.

De retour à Nantes après cette virée rezéenne, la visite se conclut par l’exposition anniversaire Arrière Saison consacrée à une sélection d’artistes du collectif Open It installé·es dans les ateliers du PLONGEOIR.  

Le collectif HyperTerrier ouvre les portes de LA CITÉ JARDIN pour y présenter La jetée des cendres, sélection d’œuvres des 25 artistes résident·es sur le passage du temps, le changement d’état, les métamorphoses entre la vie et la mort.

Quittons Nantes pour rejoindre Saint-Herblain et découvrir la diversité créative des onze artistes de LA BOÎTE EN VALISE mise en commun dans un accrochage de petits formats. Le circuit se termine à la MAISON DES ARTS avec Vibrrrez !, une exposition d’estampes provenant de la collection de la bibliothèque. 

Une envie de créer ? On participe à l’élaboration d’une mosaïque collaborative avec les artistes de LA LUNA les 4, 18 et 19 octobre et on part sculpter des courges à LA CITÉ JARDIN du 27 au 30 octobre.

Sur les hauteurs de Chantenay, la galerie LE RAYON VERT accueille l’exposition Pour le bruit du vent réunissant de nouvelles peintures de Benjamin Bachelier.

Quelques pas plus bas, l’installation tactile de Christophe Martinez et les « Dadous », des personnages en papier qu’Hugo Duras nous invite à créer, investissent l’ATELIER-GALERIE LE56.

De l’autre côté de la Loire, CocréaMum Utopica réunit des œuvres du collectif de la MAISON DES UTOPIES MAGNIFIQUES réalisées à 4 mains, déclinant des duo ou trio de matière.

Les ruelles colorées de Trentemoult nous accompagnent ensuite vers LE HANGAR DU PENDULE pour y découvrir le mobile géant de métal et de pierre de Xavier Farges et L’écho des rencontres de Thiffany Lam et Lydie Decline, un accrochage sur le caractère éphémère du mouvement.

Trajet 1

Ce circuit permet de (re)découvrir l’incontournable MUSÉE D’ARTS DE NANTES et sa programmation d’expositions, Peaches and Cream de Michaela Sanson-Braun dans la vitrine du parvis et La couleur-matière du peintre nantais James Guitet, ainsi que ses collections permanentes. À l’ATELIER ALAIN LE BRAS, Sortir des monologues des artistes Elsa Ferry, Wilfried Nail, Romain Rambaud et Benoît Travers se joue de la déconstruction du langage.

Autre temps fort de l’automne, Don’t stop me now réunit les œuvres d’une sélection d’artistes diplômé.e.s de l’École des Beaux-Arts de Nantes-Saint Nazaire à la GALERIE RDV.  

Trajet 2  

Au cœur du centre-ville, la SCROLL GALERIE propose, avec cellules grises, une exposition collective manifeste autour du processus de création, dans sa richesse et sa fragilité, en révélant des œuvres et projets inachevés.

Au PASSAGE SAINTE-CROIX, Zhu Hong se joue de la perception des images qu’elle emprunte à l’histoire de l’art, la photographie ou l’architecture avec Les murmures du trait. Une déambulation sensible sur l’estran Atlantique est ensuite proposée dans son jardin pour partir à la rencontre du Peuple des Algues à travers des portraits révélés sur algue grâce à la photosynthèse, créations collectives de Thomas Cochini, Aurélien David et Ronan Moinet.

Wave nous donne ensuite rendez-vous à l’ATELIER DULCIE-SEPTEMBER pour Lueurs, ode à l’engagement collectif et artistique. À quelques rues de là, le collectif d’artistes Peps’art présente Voyage en miniature à BOLOBOLO.

Cette exploration du quartier de la création débute à BONUS – ÎLOT DES ÎLES où huit artistes questionnent le pictural comme forme, médium et sujet à travers l’exposition Peins-mi et peins-moi sont sur un tableau.

Elle se poursuit à la plateforme intermédiaire de APO33, pour October 92, un ensemble d’installations mêlant images projetées et nappes sonores de Katherine Liberovskawa réalisées en collaboration avec Phill Niblock, figure majeure de l’art intermédia.

À proximité, Operire #11 de Justin Weiler se présente comme parcours labyrinthique pictural en « négatif » qui génère un nouveau panorama de l’espace de la GALERIE MELANIE RIO FLUENCY.

La GALERIE K-HAUS présente deux expositions : la première réunit des contributions envoyées par la poste tandis que la seconde résulte d’une résidence immersive de Mire aboutissant à une exposition collective qui s’inspire du lieu si particulier du blockhaus DY.10 – respectivement présentées au début et à la fin du mois. 

Place ensuite à la création émergente à l’ÉCOLE DES BEAUX-ARTS DE NANTES SAINT-NAZAIRE avec Don’t stop me now, l’exposition des artistes tout juste diplômé.e.s. Puis rendez-vous à ASKIP pour y découvrir les photographies grand format d’Énora Denis, présentées dans le contexte de la parution de Cameltoe Pride aux éditions FP&CF au début du mois, ou le travail d’Ines Dobelle croisant différents modes d’expression et manipulant le langage « comme une pâte à modeler » la deuxième quinzaine d’octobre. 

À l’extrémité de l’île, on retrouve aussi les artistes des ateliers MILLEFEUILLES et les acteur·rices de la plateforme production et formation jusqu’au 19 octobre.

Trajet 1 : 

Rendez-vous cette fois-ci dans le quartier Graslin où de nombreuses galeries et espaces d’exposition atypiques sont installés. Les sculptures de Louise Perrussel qui déplacent et hybrident des formes du quotidien s’offrent notamment au regard des passant·es dans LES VITRINES du passage Graslin, un espace singulier géré par le collectif Open It.

Plus loin, rue Voltaire, le collectif VERSANTS présente Matière fantôme à la GALERIE MIRA, inspirée par la carrière de l’île Chausey dont l’extraction a servi à la construction du Mont-Saint-Michel. À deux pas de là, les sérigraphies éclatantes de l’artiste argentin Alan Berry Rhys investissent QUORUM. Un petit détour par la rue Bréa s’impose enfin pour apprécier les peintures de Georges Rohner qui redonnent puissance à l’ordinaire à la GALERIE DES OUBLIÉS. 

Trajet 2 : 

De retour rue Voltaire, cinq artistes aux pratiques et aux médiums divers se jouent de l’effet D’un trait distinctif à la GALERIE ROBET DANTEC. Un autre détour s’impose pour rejoindre l’ATELIER TOUR DE LA TERRE où Yuli Echavidre et Jose Urteaga conjuguent tradition et modernité avec leurs sculptures en céramique obtenues à l’aide de la technique de l’extrusion, rivalisant avec l’impression 3D.

La découverte se poursuit vers l’ouest à ZOO, avec kol, l’exposition personnelle de Lou Villapadierna, véritable plongée dans un univers sonore et filmique. Rendez-vous enfin aux ATELIERS DE LA VILLE EN BOIS pour découvrir l’appétissante exposition Banquet concoctée par les artistes résident·es : un repas qui s’étale, grignote et grimpe jusqu’aux murs.

À l’extrémité des Olivettes, Le Filtre à Sons présente aux ATELIERS DE BITCHE la sixième édition de son festival Sonocraft faisant la part belle à l’art sonore et visuel. L’exposition présentée dans ce contexte réunit cinq artistes portant une réflexion sur le médium photographique et le paysage.

Dans les petites rues du quartier se niche la MAISON RÉGIONALE DE L’ARCHITECTURE DES PAYS DE LA LOIRE qui met en évidence la place importante des écoles dans l’œuvre de Jean Prouvé suite à la « découverte » récente d’une école primaire publique issue de ses ateliers.

Rue des Olivettes, Le Lac à l’épaule offre à POL—N un espace de visibilité à des artistes queer qui interrogent, détournent et redéfinissent les oppressions et les systèmes de domination à travers différentes approches et médiums. Enfin, Don’t stop me now réunit les artistes diplômé·es de l’École des Beaux-Arts de Nantes à PARADISE, non loin de là. 

Si votre visite a lieu au début du mois d’octobre, ne manquez pas de passer aux ATELIERS MAGELLAN pour rencontrer les membres de la Cie Ecart les 8 et 9 octobre et assister à leur performance Paysage artificiel, les 10 et 11 octobre.